Le déficit foncier est un régime fiscal permettant aux propriétaires de biens immobiliers locatifs de réduire de manière significative leur impôt sur le revenu. Ce régime est particulièrement utile pour les investisseurs immobiliers souhaitant profiter des avantages fiscaux tout en contribuant à la rénovation de leur patrimoine immobilier. Nous allons voir ci-dessous ce qu’est c’est exactement, comment il fonctionne, et quels sont ses avantages.

Déficit foncier : de quoi s’agit-il ?

Il s’agit d’un régime fiscal dédié aux propriétaires d’immeubles locatifs pour soustraire de leur revenu brut les frais de rénovation et d’entretien de l’immeuble, dans la limite du revenu locatif de l’immeuble. La déduction peut atteindre 10 700 euros par an pour les propriétaires dont le revenu locatif annuel est inférieur à 15 000 euros et 15 000 euros par an pour les propriétaires dont le revenu locatif annuel est supérieur à 15 000 euros. Sachez que les avantages du déficit foncier sont nombreux et intéressants et pour en profiter, Gridky peut vous accompagner dans votre investissement en vous offrant les meilleurs conseils.

Comment le déficit est-il déduit ?

En tant que propriétaire d’un bien locatif, vous pouvez déduire de votre revenu brut toutes les dépenses engagées pour la réparation et l’entretien du bien locatif, ainsi que les intérêts des emprunts utilisés pour les réparations. Le montant de la déduction est limité aux revenus locatifs du bien. Si les dépenses dépassent les revenus locatifs, le propriétaire peut reporter l’insuffisance sur une période maximale de 10 ans.

Le calcul du déficit foncier

Le déficit vous permet de déduire le coût des réparations de votre bien locatif et de réduire ainsi le montant de votre impôt sur le revenu foncier. Comment se calcule-t-il ?

Tout d’abord, il faut noter que le déficit se calcule en soustrayant les dépenses déductibles des revenus locatifs bruts. Ces dépenses comprennent les frais de gestion, les loyers, les frais d’entretien et de réparation, ainsi que les intérêts des emprunts. Ensuite, les dépenses d’entretien et de réparation qui peuvent être déduites du déficit sont les travaux d’amélioration du bien locatif. Ces travaux doivent être réalisés et facturés par une société spécialisée.

Il est à noter que le montant maximum de travaux pouvant être déduit chaque année est de 10 700 € et que si le montant des travaux réalisés dépasse cette limite, la différence est reportée et déduite des revenus fonciers de l’année suivante, pendant 10 ans.

Ce mode de calcul des déficits fonciers permet ainsi d’optimiser la défiscalisation foncière si des travaux appropriés ont été réalisés. Il est important de consulter un professionnel afin de bien comprendre la méthode de calcul d’un déficit et d’éviter de commettre des erreurs qui pourraient remettre en cause la défiscalisation.

Les principaux avantages fiscaux du déficit foncier

Grâce à cette stratégie fiscale, les propriétaires peuvent maximiser leurs revenus locatifs tout en minimisant leurs impôts. En plus de générer un décalage de trésorerie et de bénéficier d’une économie d’impôt, les déficits présentent un autre avantage important.

Contrairement à d’autres régimes fiscaux, les déficits fonciers ne sont pas soumis à l’abattement global, qui est limité à 10 000 euros par an.

Par exemple, il est possible de déduire des revenus fonciers jusqu’à 10 700 € (ou 15 300 €) et les déficits excédant 10 700 € sont reportables sur 10 ans et cumulables avec d’autres dispositifs de défiscalisation immobilière, la loi Malraux et le Foncier.